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LE TAX SHELTER POUR START-UP, AVANT TOUT UN SOUTIEN AUX ENTREPRENEURS ET PORTEURS DE PROJETS


Suite à l’élargissement récent du Tax Shelter PME au crowdfunding, cette mesure est de nouveau sous le feu des projecteurs.

A une époque où le rendement des comptes d’épargne est presque nul, ce type d’incitant fiscal amène inévitablement vers le capital à risque des investisseurs privés à la recherche de diversification de leurs actifs.

Si on peut se réjouir de voir le Tax Shelter s’ouvrir au plus grand nombre via le crowdfunding, il serait regrettable que cette niche fiscale finisse par faire oublier la volonté première de cet outil : améliorer l’accès au capital pour les jeunes entreprises et stimuler l’envie d’entreprendre.

 

Un équilibre à trouver entre investisseurs et projets

Avec plus de 250 milliards d’euros qui attendent sagement sur les comptes d’épargne de nos concitoyens, le potentiel de fonds à investir est colossal. Mais ce sont d’abord les projets et les futurs entrepreneurs qu’il faut stimuler, avant l’épargne et la déclaration fiscale des Belges.

Même si nombreux sont ceux qui reconnaissent les vertus de l’entrepreneuriat, l’aversion au risque dans notre vieille Europe reste telle que le confort d’un CDI dans une grande entreprise prend souvent le pas sur la concrétisation de projets, même au prix d’une carrière peu passionnante dans des « open space » sans âme.

A l’inverse, les plus jeunes, n’ayant pas encore les contraintes d’une famille et bénéficiant souvent du confort du soutien familial, sont plus enclins à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Cependant, passer de l’idée à sa concrétisation demande beaucoup d’opiniâtreté pour traverser les embuches qui parsèment le chemin de l’entrepreneur.

Heureusement, des structures existent pour soutenir les porteurs de projet. Ainsi, incubateurs, réseaux de coachs et espaces de co-working, pour ne citer qu’eux, les aident notamment à confronter leurs idées aux réalités du marché, à structurer un business model, à construire un business plan et à réseauter.

Une fois que le projet est mûr, souvent en phase de test du marché, vient le moment d’établir des partenariats forts, autant industriels (fournisseurs stratégiques, réseaux de distributeurs, prescripteurs…) que financiers (partenaires en capital à risque, Business Angels, banques…). Ceux-ci sont cruciaux pour le succès de la Start-Up et sa crédibilité. Ne dit-on pas que l’art de la réussite est de savoir s’entourer des meilleurs ?

Arrivée à ce niveau, avec un projet mature dont le business model apparait viable, après une confrontation au marché et avec des partenariats solides, le financement est alors beaucoup plus facilement accessible à la jeune start-up.

Cependant, il est illusoire de croire que le simple fait de mettre du capital à disposition des néo-entrepreneurs va mécaniquement améliorer la qualité des projets. C’est à travers des partenariats forts, de l’accompagnement et du réseautage que l’on peut aider les porteurs de projet à développer un modèle d’entreprise pérenne. Il faut savoir choisir ses partenaires, ceux qui apportent plus que des moyens financiers ; cela aussi fait partie du défi de ces créateurs d’entreprises.

Eviter la bulle, prendre conscience du risque

Avec des réductions d’impôt allant jusqu’à 45% du montant investi, il n’est pas compliqué de trouver des investisseurs. Encore faut-il que ces fonds soient bien placés pour éviter que leur seul retour sur investissement ne soit la déduction d’impôt.

Pour cela, il faut des start-up avec du véritable potentiel. En effet, l’investisseur bénéficiant du Tax Shelter va acquérir des actions dans des sociétés naissantes. Il s’agit d’une classe d’actifs particulièrement risqués. Bien plus encore que l’investissement en bourse sur des sociétés du BEL20. L’épargnant lambda qui se frotte au capital à risque en est-il conscient ?

L’importance de la sélection des jeunes sociétés est évidemment cruciale. S’il n’est pas facile de se constituer un portefeuille qualitatif en investissant sur les grandes places boursières, comment aller dénicher les futures pépites ou, du moins, mettre toutes les chances de son côté ?

Une approche peut être de répartir le risque en investissant dans un fonds qui va lui-même prendre des participations dans une série de start-up. Cette mutualisation du risque ne doit pas faire oublier le taux de défaut qui est inévitablement (beaucoup) plus élevé pour des jeunes entreprises que pour leurs ainées. Les gestionnaires de ces fonds devront être d’encore plus fins analystes que leurs confrères gérant des fonds traditionnels, d’autant qu’ils ne disposent pas de réactivité en termes d’investissement/désinvestissement. Le dispositif fiscal dit du Tax Shelter PME impose en effet, pour en bénéficier, que les fonds restent mobilisés au minimum 4 ans dans l’entreprise.

De plus, notons que dans le cas des fonds investissant dans des start-up, leurs moyens doivent être engagés quasi-exclusivement dans des sociétés éligibles selon les règles du Tax Shelter PME, sans quoi l’avantage fiscal de chacun des contributeurs sera directement impacté.

Le risque ici est de voir des gestionnaires peu scrupuleux investir dans de nombreuses start-up sans être trop regardant sur la qualité des projets dans le seul but de consommer les liquidités disponibles du fonds.

Pire encore, ceux qui se frottent les mains face à ce cadeau fiscal risquent d’alimenter une nouvelle bulle où, dans le seul but de bénéficier d’un avantage à court terme, des fonds pourraient être mal investis et représenter une perte nette de capital, un coût colossal pour l’Etat et en prime ne pas nécessairement faciliter l’émergence de nouvelles entreprises qualitatives.

 

Co-investir, l’approche d’Investsud : entreprendre, investir et gagner ensemble.

Dès l’instauration des premières mesures du Tax Shelter PME, Investud a mis en place un outil qui permet à des porteurs de projet et à des investisseurs de bénéficier de notre expertise en matière d’investissement en capital à risque ainsi que des avantages fiscaux.

Cet outil, c’est le co-investissement.

Notre approche consiste toujours à partir de la jeune entreprise : au-delà de la pertinence économique du projet, que nous jaugeons avec minutie, nous accordons énormément d’importance aux personnes qui le portent, leur vision du marché, leurs compétences, leur expérience, leur motivation…

Avant d’investir dans un projet, nous voulons avoir l’assurance que nous partageons des valeurs fortes avec le(s) entrepreneur(s), et que notre expertise de plus de 30 ans dans le capital à risque, nos compétences et notre réseau seront des atouts pour l’entreprise.

Lorsque nous avons ces convictions, nous aidons l’entrepreneur à dimensionner ses besoins de financement et à en identifier les sources. Nous intervenons alors directement en capital au sein de l’entreprise et proposons à des investisseurs privés de co-investir à nos côtés via un mécanisme simple et transparent. Nous les représentons ainsi au conseil d’administration de l’entreprise, veillons à leurs intérêts et au succès du projet. D’autant que nous partageons le même risque et que nous ne prélevons pas de frais sur les montants investis. C’est le succès du projet qui nous récompense tous !

Ensemble, co-investissons, localement, professionnellement !

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Envie d’en savoir plus sur le co-investissement, visitez notre site : www.co-investir.be

Porteur d’un projet, jeune entrepreneur ? Contactez-nous !